HIVER2024 - Simon Liberati a quasiment publié un livre par an depuis Eva, rien en 2023. Une année qui suit son Prix Renaudot, et creuse pour tout le monde, jusqu’aux cratères de Gaza. 2024 s'ouvre sur le retour des deux possédés entourés de démons, ou l’inverse, Taïné et Alexis, trois ans plus tard : 1970, Rome, le fantôme du roi des gigolos, beaucoup de hyènes, la Dolce vita allée avec la défonce et la psychose, et le plus grand styliste actuel.
Le 01/01/2024 à 09:24 par Hocine Bouhadjera
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01/01/2024 à 09:24
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« - Viens chez moi, je te montrerai ma hyène.
- Tu as une hyène chez toi ? Quelle drôle d'idée ! Tu sais qu'en Afrique on dit que les hyènes sont des sorciers déguisés. »
La triste actualité autour de l’ogre du cinéma français, Gérard Depardieu, a mis sur le devant de la scène un personnage baroque, ambitieux et provocateur, qui aurait pu parfaitement intégrer le dernier roman de Simon Liberati, Yannis Ezziadi. Auteur de la tribune de soutien à l'acteur, comédien inconnu, arriviste, homosexuel assumé, fan de corrida, auteur dans le triste Causeur de la fascinante Elisabeth Lévy. Toujours bien apprêté, comme avec ce marquant pull vert pomme sur le plateau de BFM TV, quand ce n’est pas un costume fuchsia ou un gilet de costume au dessus d’une chemise bleu ciel constellées de point lumineux, pour l’épicentre actuel de la télé en même temps que sa marge, le plateau de TPMP.
L’extrême droite en plus, le génie hystérique en moins, il ressemble presque (si on souhaite vraiment forcer, j’admets volontiers) au Helmut Berger ou Truman Capote de La Hyène du Capitole. Ce Yannis Ezziadi est à la mauvaise époque, et Simon Liberati rejoue à l’infini celle de son enfance. La fin des années 60-début 70 de l’auteur de Performance est lumineuse dans son tragique, d’un romantisme noir. Il ne parle que de mal et de sa contagion.
Dans Les Démons, paru en 2020 chez Stock, Alexis, Taïné et Serge Tcherepakine sont deux frères et une sœur oisifs et livrés à eux-mêmes dans la grande demeure familiale de Fontainebleau. Jeux interdits et limites, une mère morte prématurément, l’esprit dérangé du plus jeune Alexis, la beauté de Taïné et le ténébreux ainé, et engagement dans la grande libération de 1968 : drogues, voyages, rencontres de figures comme Andy Warhol… Serge est mort.
Dans cette suite, Taïné est retrouvée, qui rejoint Alexis, exilé à Rome en cette année 1970, après la perte de la vaste propriété de dix-huit hectares au profit du grand pervers Donatien…
Alexis n’a pas 20 ans, la sœur 23, mais ils ont déjà pris cher, le premier des électrochocs. « Son Mister Hyde a pris peur. » Celui qui s’inscrit sous le signe du taureau, comme l’auteur, souhaite écrire : « En dehors des excentricités imposées par la nécessité de gagner de l'argent, il menait une vie de moine, se préparant à on ne sait quel grand œuvre. »
Sa sœur bien aimée, virée d’un trouple avec le richissime Paul Getty et sa femme Tahita, amène avec elle le malheur : « Ce matin j'ai déchiffré sur un buvard des écritures maudites, tu sais celles dont parle Éliphas Lévi. Il y était question de ta sœur. Il faut que tu fasses attention, une magicienne tente de s'approcher d'elle. Une magicienne très puissante. » « Taïné, je t'ai envoyé un mandat. Demande à Marguerite, elle a récupéré tes affaires, et maintenant ne m'appelle plus s'il te plaît. Tu sais combien Talitha a peur de toi. Plus peur encore que de Mario ou de Mustapha. Attention, tu as attrapé le mauvais œil. Fais-toi désenvoûter. Ne m'appelle plus jamais sur ce numéro s'il te plaît et prends soin de toi. » Cette magicienne, venue d’Egypte, s’appelle Dominique Mirhage…
Une descente aux enfers pour le frère et la sœur, amorcée par la visite, dans le cimetière non cattolico de Rome, de la tombe du fascinant Desmond Fouts, sur lequel travaillait Alexis avant que Truman Capote ne leur suggère cette escapade. Belle synchronicité. Avec son approche de mage oriental de l’Empire romain, Simon Liberati ne s'intéresse qu’aux concomitances et autres analogies. Il infuse le mystère, le sens. Aucune rencontre n’est fortuite dans La Hyène du Capitole : chacun joue un rôle imposé. Tout le jeu est de savoir reconnaître les bonnes fées des mauvaises…
Denham Fouts était un homme mystérieux, un gigolo d'une beauté légendaire, qui avait poussé l'art de ne rien faire très loin par la grâce de l'opium. Il était mort à Rome oublié et déchu.
L'Expérimentée Gorgonia, qui accueille Alexis et Taïné dans sa « maison arabe », organise un « Dîner des démons ». Bougies, abats et tripes, lumière verte et Zigr, Donatien, l’historien d’art et collectionneur qui porte la poisse Mario Praz, le luciférien Kenneth Anger, l’ombre d’une mystérieuse Desdémone, le Prince Dado Ruspoli, ou le terrible Mimi, sorte de Pazuzu grassouillet échappé d’un sarcophage, font basculer le roman dans le gothique. « L'odeur des bougies fondues posées derrière les grappes de raisin perlées d'eau, semblait une suggestion diabolique. »
Il y a du Roman Polanski dans ces démons qui avancent masqués, avant de se révéler petit à petit, du David Lynch dans ces scènes où un visage se fige, et demande : « Où en es-tu avec ton âme ? », ou « Ce n'est pas n'importe quel cadavre qui peut marcher ». On imagine bien Mimi, qui ressemble à Farouk, avec le visage du mafieux de Mulholland Drive.
Helmut Berger brille, avec « ses cheveux couleur de miel et l'ourlet de sa lèvre semblable à ces oiseaux en vol que dessinent les peintres chinois », Truman Capote période « cochon de lait décomposé suant dans la vitrine d'un traiteur » s'égosille. Andy Warhol aussi, Fred Hugues… des plus ou moins folles branchées, talentueuses, vipérines (« Ils sont amoureux comme au premier jour. L'avortement a dû les rapprocher »), méchamment spirituelles. Ils apportent l'atmosphère du Visconti des Damnés et de Violence et passion. « L’Autrichienne » : « Survolté par une nuit blanche, en perpétuel, interview imaginaire, il ne parlait que de lui avec un débit de mitraillette. Son français rude et parfois incertain était rythmé par des coups de menton expressionnistes, des coups de talon et de falsetto vaporeux aussi irritants pour les nerfs que les pleurs de l'enfant qu'il avait réveillé à une table voisine et dont il menaça de gifler la mère. »
Sa place dans l'œuvre est largement éclipsée par celle de l’auteur de De sang froid, dont Simon Liberati fait un portrait sur la longueur, époque où il n’est plus capable d’écrire : « Le manège de l'alcool et des médicaments avalés à haute dose, la mésestime de soi avaient noyé ses traits dans une sorte de mélasse vernie couleur ventre de poupée. Même sa voix caractéristique, graillée par la cocaïne, peinait à monter dans ces octaves suraiguës utiles à son triomphe. » Trait caractéristique : « Il préférait dégoûter des inconnus que n'étonner personne. » On attendra sa mort pour recevoir ses Prières exaucées.
Taïné s’inscrit en ce début 1970 dans « cette petite bande de jeunes femmes désespérées, Anita, Marianne, Tina, Bell, et Talitha, toute cette génération de filles qui n'étaient pas artistes, qui ne produisaient rien de valable ou même de naïf, à part leurs ordalies. À la différence des générations précédentes, riches de bas-bleus, de peintres bonnes ou mauvaises, de poétesses, de musiciennes, d'actrices de second plan ou même simplement de tricoteuses de journaux intimes, ces filles-là ne faisaient rien que se droguer, poser pour des photographes et porter de beaux vêtements. Mannequins ou starlettes, elles prenaient pour modèles les plus extravagantes amazones avariées de l'aristocratie. »
Autour, une certaine élite romaine de l’époque, les « locomotives de la vie nocturne », Boris Kochno, Marc Porel, Pierre Clémenti, le vieux Cecil Beaton, des petites frappes, des mafieux, des vétérans de la Corée, la police… Et l'évocation de figures comme Christian Bérard ou William Beckford.
Le frère et la sœur n’ont pas perdu leur dérangement, et sont de très beaux personnages de roman : le premier est agité d’ « une sensibilité intellectuelle maladive », solitaire, masochiste, l’autre souffre de mélancolie, fascinante par son absence d'allant : « Elle s'étourdissait de mondanités et de voyages alors qu'Alexis se réfugiait dans un monde intérieur qu'il agrandissait chaque jour. » Le premier est un religieux égoïste, la seconde une fragile mentale. En grande droguée, elle possède l'art d'estomper la réalité autour d'elle. Simon Liberati révèle dans ce nouvel opus, là encore, sa grande expérience dans les substances illicites, peintre précis de tous ses adeptes.
Taïné sentait se diffuser en elle cette chimie mystérieuse qui la protégeait de la peur. Un puissant analgésique naturel dont elle ne savait démêler si c'était du courage ou une forme exsangue de témérité, souvenir de ses origines russes. Un grand calme s'emparait d'elle, elle ne se sentait vivre vraiment que dans les situations dangereuses. Quant à ce que les psychologues appellent « culpabilité » et les moralistes « mauvaise conscience », elle n'en avait jamais jusqu'ici découvert en elle la trace.
La crudité des descriptions du romancier demeure, du ton et du propos aussi - bien plus que Performance, calibré finalement pour un grand prix -. Son focus reste sur la dépravation, la destruction, la fuite en avant, l’envers du décor... symbolisé par un épicentre de la perversion romaine : une chambre turque et son œilleton magique... Meurtre, pédophilie... Le tout dans un décor mieux que la Cinecittà, la ville éternelle elle-même, où les églises sont construites au-dessus des temples antiques.
Une ville chargée que l’auteur nous fait fantasmer, dans une époque bien précise : « Les fêtes privées étant à Rome plus somptueuses et plus nombreuses qu'ailleurs, la mode américaine du night-club ne s'était pas imposée. C'est le Number Two, bientôt suivi par un autre club, le Jackie O, qui accusa une transformation prédatrice de la dolce vita historique. La crise pétrolière de 1973 et le magnétisme énergique de New York finirait de vider la vie nocturne de ses vrais héros, accusant cette décadence qui fit de Rome une voie sans issue et un mouroir dès 1975. »
L’auteur de California Girls joue encore l’attrait satanique de la transgression, qui pour résumer, est excitant sexuellement. En freudien convaincu, derrière tous les blabla, il n’y a que du rapport au désir. Érotisme et révolte toujours. Il y a une inégalité dans la sensibilité comme dans le corps, on le sait : ce qui choquera durablement un premier laissera de marbre le second. Simon Liberati aime ses personnages, parce qu’ils lui ressemblent pas mal. Aucun mépris pour les starlettes et autres pures surfaces : la preuve, il travaille en ce moment avec Laeticia Hallyday sur son autobiographie…
Dans les excès et autres violations, il y a agression de la souveraineté de l’utilité. La puissance de l’argent aide néanmoins dans les aventures de petits diables : « Tous ces gamins jouaient les fleurs du mal parce qu'ils avaient de l'argent, alors que lui (Alexis) devrait payer le loyer à la fin du mois et passer une partie de la nuit à rassurer sa sœur, aussi pauvre que lui, profondément inquiète et matérialiste, comme tous les drogués et les paresseux. »
Il planait au-dessus des paragraphes précédents, il est arrivé : Georges Bataille, qui célèbre la perte et le non-productif, non pas comme des anomalies, mais comme des nécessités de l'existence. Il nous confronte à une société où l'abondance se libère dans des rituels extravagants, redéfinissant la richesse non en termes de profit, mais en intensités et expériences. Au cœur de cette pensée, la part maudite : cet excédent inévitable, destiné non à l'accumulation mais à la dépense, dans le luxe, la guerre, ou les arts. Celui qui se dépense en soi, c’est le soleil.
En creux, on comprend que Simon Liberati porte un discours sur les normies, la normalité, qui, s’ils ne sont pas jugés, car tout simplement absents du roman, sont les véritables incompréhensibles à l’entendement du fils d’André Liberati (lire Les Rameaux noirs). Rappelons néanmoins qu’une bizarrerie première, congénitale, familiale, celle de la famille Tcherepakine ici, est une explication quasi suffisante de la marginalité.
Combien de nuits ? Deux cents? Trois cents ? Quand Taïné et Alexis s’étaient rendus en pèlerinage sur la tombe de Denham Fouts, dans le cimetière non cattolico près de la pyramide de Cestius, ils ne pouvaient imaginer qu'en enterrant les projets littéraires d'Alexis ils allaient réveiller l’ombre de Denham. L'homme qui symbolisait pour tous ceux qui l'avaient connu l'essence nihiliste du gigolo, sans ambition, sans amis et sans autre gloire que celle d'être un objet de valeur que l'on achète, que l'on convoite et qui se vole.
Simon, comme si son prénom l’en prédisposait, mysticise, ce qui relève avant tout d’un tempérament, et par là séduit et fascine. L’auteur s’appuie sur cette grande idée du double mystique : « Quant au double astral, ou plutôt le jumeau céleste, eh bien le jumeau céleste qu'une secte mahométane dont j'ai oublié le nom, mais dont mon ami égyptien Mimi se souviendra certainement... s'il est réveillé, car il est bientôt deux heures... il va ouvrir boutique et nous allons pouvoir lui téléphoner... Cette secte dont le nom me revient maintenant, la « gnose mandéenne », il arrive selon elle que cet archétype mystique dont chacun de nous est muni en Terre céleste se manifeste et vienne vers nous... »
Il reprend par ailleurs une superstition née en Allemagne, qui veut que le chevalier qui croise son double doive lire dans cette rencontre l'annonce de sa mort. Il y a enfin le dédoublement de la personnalité d’Alexis (« « Alexis est à Rome », se répétait-il, pas lui mais une voix intérieure qui parlait de lui à la troisième personne. Une présence qu'il supportait depuis l'enfance. »), et la reconnaissance pour Taïné : « Cette jeune fille si belle, si morte, si préraphaélite qu'elle semblait détachée d'un tableau des collections de Mario Praz... Ou alors, mais Taïné ne pouvait y croire, C'était Taïné elle-même avant l'accident... Taïné, presque pucelle à l'époque où elle avait épousé Paddy et couchait avec son frère Serge... » « Un de ces coups de foudre narcissiques qui finissent toujours mal. »
Selon Otto Rank, psychanalyste disciple de Freud, la figure du double trouve ses racines dans les profondeurs de l'inconscient. Elle émane d'une crise identitaire et de l'angoisse de la mort. Représentation de soi, projection de la partie intérieure de l'individu. Le psychanalyste y voit un mécanisme de défense, une tentative de maîtriser l'angoisse de la séparation et de la finitude en se créant un alter ego immortel. Ce dernier se transforme vite en une source d'angoisse, symbolisant la mort et la perte de l'identité… Ombres, reflets, jumeaux, avatars, doubles doppelgängers, il est ces désirs refoulés, ces aspects dissimulés.
Simon Liberati est bloqué dans les années 60-70, époque de poussées aux extrêmes, pour le meilleur et pour le pire, l'un n’allant jamais sans l'autre. Une certaine décennie 60-70 plutôt, avec une frange de son élite, qui « ne permettait ni sensiblerie ni morale, rien que de la volonté et de la fantaisie ». L’évocation de l’été 1973 des personnages à Amalfi bascule dans la nostalgie. « La jeunesse n'est rien d'autre qu'une période propice pour se laisser vivre et regarder les étoiles sans y voir autre chose que des étoiles et non comme nous, l'appel de Dieu, du gouffre et de l'éternité. »
L'âme du gigolo s'est éteinte avec l'officialisation bourgeoise de l'homosexualité et la disparition de la Café Society. Elle renaîtra peut-être ailleurs, sous d'autres latitudes; ou jamais. Un des derniers représentants de l'espèce, un plouc lui aussi né près d'une décharge, dans une grotte, s'appelait Mauro Bradamente. Mauro Bradamente ignorait tout de Denham Fouts dont il était l'épiphanie. Mauro était né le lendemain de la mort de Denham à quelques kilomètres du WC public où la dépouille de Denham avait été retrouvée.
Dans la continuité des Démons, La Hyène du Capitole place Simon Liberati comme la plus virtuose plume du moment : approche journalistique qui lui permet d’être rigoureusement exact dans toutes les figures et l’époque qu’il dépeint, le tout mis en scène sans la lourdeur de la doc.
Alliée à la puissance du propos, sans concession et jouant souvent sur le paradoxe du réel, à la Chesterton : « Comme tous les gens habitués aux crimes il était superstitieux, aussi craintif qu'un lapin. » Ou parler du « sens esthétique incomparable des camés et des gens tout à fait désespérés ». Simon Liberati doit être un grand désespéré, car c’est un grand esthète. La phrase résonne comme une épée alignée, le tout est limpide.
En 2020, l’auteur expliquait que ce cycle serait construit sur trois tomes, quel plaisir. Prix du livre satanique 2024 !
À LIRE - Simon Liberati : Anthologie de ses apparitions (et de ses méditations)
Et en bonus, pour ceux qui ont eu le courage de rester jusqu’au bout, la bande son officieuse de La Hyène du Capitole (à noter, pas un très bon titre, comme son précédent Performance) :
DOSSIER - Rentrée d'hiver 2024 : les sorties de livres à ne pas manquer
Paru le 03/01/2024
306 pages
Stock
20,90 €
Paru le 22/02/2023
282 pages
LGF/Le Livre de Poche
8,40 €
Paru le 29/05/2019
236 pages
LGF/Le Livre de Poche
7,70 €
11 Commentaires
FredEx
01/01/2024 à 20:47
C'est un peu confus…
NAUWELAERS
02/01/2024 à 01:15
Désolé mais une énorme bourde !
Christian Bérard, le fameux peintre, illustrateur et décorateur (entre autres) français, n'a strictement rien à voir avec cette époque ni cette sphère-là...
Il est mort en 1949 !
Sinon, quelle critique-fleuve, bravo (sans ironie).
La belle femme en couverture de ce livre me fait penser à la trop oubliée Tina Marquand, qui elle correspond à cette période déchaînée et ivre de liberté, qui flirtait dangereusement avec les limites...
Un livre qui de toute évidence plane haut au-dessus du lot.
Bonne année 2024 !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Hocine Bouhadjera
02/01/2024 à 09:42
Bonjour Christian,
Merci pour message, effectivement, Christian Bérard n'est qu'évoqué dans le roman,
Belle journée,
Jasper the disaster
02/01/2024 à 12:20
Une remarque : en fait, Simon liberati n'existe pas. Ses livres sont écrits par beigbeder qui les redige lorsqu'il va faire une retraite a Taizé. Il faut vous féliciter Hocine pour votre papier fort elogieux parce que dans mon entourage, personne n'a jamais dépassé la quinzième page d'un livre de liberati.
NAUWELAERS
03/01/2024 à 00:30
Bonjour Hacine,
Merci pour cette précision utile !
Et j'ai beaucoup aimé votre critique, certes longue et copieuse mais de très bonne tenue, n'en déplaise à un certain intervenant.
Bonne année !
CHRISTIAN NAUWELAERS
FredEx
02/01/2024 à 18:35
Tina AUMONT, veuve Marquand.
NAUWELAERS
03/01/2024 à 00:28
FredEx,
Tina Aumont mais a tourné en tant que Tina Marquand dans quatre films.
On l'a surtout connue, brièvement, comme Tina Marquand mais exact, j'aurais pu mentionner les deux noms.
CHRISTIAN NAUWELAERS
bill2
02/01/2024 à 13:30
Salmigondis illisible...
Ad
04/01/2024 à 15:03
Bonjour,
J’ai rarement lu un article AUSSI LONG. concernant un livre sur Actualitté: cela fait poser des questions sur les liens entre l’auteur du livre et l’auteur de l’article.
Quant à dédier un paragraphe entier à ce personnage sur-confit réactionnaire comme pas deux, Yannis Ezziadi, un extrémiste de droite bien barjot -et ce en ces temps de guerre- c’est quand même très tendancieux, surtout lorsque, comme par hasard, l’on y ajoute et cite -en passant- l’ « ogre du cinéma français » Depardieu (qui n’a jamais été un acteur de composition, soit dit en passant; il est un peu plus acteur dans seulement 3 films: Cyrano, Tous les matins du monde, Camille Claudel. J’attends vraiment autre chose d’Actualitté que ces copinages grossiers.
Pour le reste l’article est un mélange touffu où l’on retrouve aussi bien Helmut Berger, Otto Rank, que Georges Bataille (que les jeunes générations hélas ne connaissent pas). Il n’y manque que les défilés de mode auxquels assiste Liberati, les petites soirées mondaines, l’argent qu’il perçoit pour x petits travaux faciles (que n’obtiennent pas d’autres écrivains car « l’argent est -et c’est très triste- fort mal distribué » entre les auteurs)…
Bref, le quant-à-soi beigbederien et autres « petits arrangements entre amis » que l’on ressent dans le ton-même de cet article (et dans son remplissage inutile) est terriblement dérangeant. Il donne assez la nausée. Actualitté sait pourtant bien mieux faire!
Cordialement,
Adeline D.
Val mikaelis
05/01/2024 à 19:55
Liberati le QUOICOUBEH du siècle prochain (non ce n'est pas trait d'humour) qu'on lui donne la légion comme un os à ronger...
Pierre la police
06/01/2024 à 12:48
Hocine est pote avec liberati, c'est clair ! C'est leticia Halliday qui me l'a dit. D'ailleurs, ils portent la même veste de chasse et ils jouent au bridge ensemble avec moix et d'Estienne d'Orves au café de Flore tous les jours a 18 h 36. Mais bon, comparer liberati et Dostoïevski, faut arrêter la choucroute au chorizo. Bisous.