Hadès & Perséphone Tome 1 : A Touch of Darkness

La filiale de la chaîne britannique de librairies Waterstones, baptisée Persephone, a détourné à sa manière le succès commercial des Fifty Shades of Grey de E.L James. L'usurpation a cette fois été mise au service du design de la couverture de livres, et non pas de leur contenu. Le libraire commercialise tous ses titres sous un seul et même enrobage destiné à accrocher le regard : en affichant sa collection d'une seule nuance de gris.

Appelé à Hollywood par le nouveau président de la RKO en 1939, Orson Welles avait débarqué avec l'ambition de conquérir le monde cinéma, comme il l'avait déjà fait pour celui de la scène et de la radio. Si on ne présente plus son premier film, on sera néanmoins peut-être surpris de découvrir que Citizen Kane était un plan B. En effet, bien avant d'écrire le film inspiré de la vie de William Randolph Hearst, Orson Welles avait proposé au producteur un script long de 174 pages adapté du célèbre roman de Joseph Conrad, Heart of Darkness, publié en 1899. Grandiose à l'excès et trop audacieux, le projet avait été abandonné.

Avec plus de 5,6 millions d’exemplaires vendus en France – poche, grand format et livre audio, à l’exception du numérique – et plus de 67,8 millions € de chiffre d’affaires (estimations Edistat), Fifty Shades of Grey et ses variantes ne font pas dans la nuance. E.L. James, romancière autopubliée, devenue star internationale aura abondé chez Lattès, Livre de Poche ou encore Audiolib, dans une bien moindre mesure. Et voici qu'est sorti, outre-Atlantique et en France, l’ultime tome – aux ventes tout aussi véloces….

L'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un adepte du fétichisme cuir et menottes. La presse en est toute retournée : EL James, l'auteure de la célèbre trilogie Fifty Shades of Grey, s'apprête à retourner batifoler dans les vertes prairies du Mummy Porn. C'est en tout cas ce que laisse entendre une photo postée sur son compte Instagram. Ou plutôt, ce que l'on croit comprendre d'une photo postée, etc.

Le livre est juteux, acidulé, non sans un humour d’un grand cynisme et signé du pseudo de Perséphone, rien moins que la déesse gardienne des enfers. Cette auteure qui se prétend appartenir au premier cercle de Strauss-Kahn aurait pu s’auto baptiser Persifleuse.

Après l'énorme succès de la première saison de WandaVision, diffusée au début de l'année 2021, les fans de la série décalée dans l'univers des super-héros pourraient se réjouir. Jac Schaeffer, scénariste principal de WandaVision, serait aux manettes d'une série dérivée, autour du personnage d'Agatha Harkness, jouée par Kathryn Hahn. Un personnage particulièrement apprécié des aficionados de la série, et pour lequel elle a d'ailleurs obtenu une nomination aux Emmy Awards.

Le Clos des épices est dirigé par Alessandro Caprese, chef de renommée probablement universelle, qui gouverne dans la cuisine de son restaurant d'une main de fer dans un gant d'acier

Jusqu'à la parution de Fifty Shades of Grey, porno et mère de famille ne faisaient bon ménage que dans la rubrique « Cougars », laquelle était susceptible de vous envoyer droit chez le psy avec un complexe d'Oedipe carabiné. Aujourd'hui, ce qui fut au départ une fan fiction fait tourner la tête du New York Times, excite Hollywood et fait grimper aux rideaux les éditeurs. Bonjour l'orgasme.

Cela ne fait plus aucun doute : Fifty Shades of Grey d'E.L James fait le bonheur des librairies Barnes & Noble et Chapters. Le dirigeant des librairies B&N affirme que « pour la première fois depuis de nombreuses années les ventes progressent dans nos magasins ».  Les livres numériques ont dépassé les ventes de Harry Potter au Royaume-Uni (

Les points communs sont multiples et d'autant plus que EL James n'a jamais caché son admiration pour l'histoire du vampire végétarien. Mais entre le couple Anastasia Steele et Christian Grey, et Bella Swan et Edward Cullen, il est intéressant de découvrir toutes les similitudes existant. Il fallait le faire, Clear TV l'a fait. 

Dans les salles obscures, Fifty Shades Darker, adaptation du deuxième roman de EL James, viendra bientôt titiller les spectateurs. La trilogie Mummy Porn continue de faire des émules, et un récent sondage indique que la saga a même eu des répercussions... sous la couette des Français. Alors, ça chauffe dans l’Hexagone ?

Plusieurs noms ont été évoqués, de Gus Van Sant à... Michael Bay, mais c'est finalement le Britannique Joe Wright qui hérite de la lourde tâche consistant à adapter un livre érotique vendu à plusieurs millions d'exemplaires, Fifty Shades of Grey. Le quadragénaire britannique devra encore constituer le casting adapté à une franchise qui a coûté près de 5 millions $ à Focus et Universal.

Quand bien même la simple évocation du livre sert les intérêts marketing du prochain tome, cette histoire n’est pas vraiment du meilleur goût. Une enseignante de République tchèque s’est fait licencier, pour avoir montré le film Fifty Shades of Grey à sa classe d’anglais. Scandaaaaaaaale !

C'est la société Amazon, une fois n'est pas coutume, qui communique en soufflant dans un biniou : on nous explique, sans aucun chiffre pour appuyer l'affirmation, que le dernier tome de la trilogie Fifty Shades of Grey, de la romancière britannique, et ancienne productrice, E.L. James, est entré dans le top des 10 meilleures ventes de livres l'année 2012. 

Une nouvelle version, très parodique, de Fisty Shades of Grey était publiée il y a quelques temps par OR Books, sous le nom de Fifty Shades of Louisa May, imaginant l'écrivaine américaine Louisa May Alcott (Les quatre filles du Docteur March) ayant lu ce livre érotique et rédigeant le sien dans la foulée.

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On ne comptait plus, fut un temps, les déplacements touristiques en Suède, avec le succès de la saga Millenium. Autre époque, nouvelles économies, c'est à Seattle que le dernier chic se retrouve. Avec le portage au cinéma du livre de EL James, les fans se sont rués dans l'immeuble où a été tournée une partie du film. À la recherche d'accessoires très Grey ?

Fifty Shades of Grey envahit décidément tout depuis quelques mois : le cinéma, avec des films en cours de développement, des soirées à thème (voir notre actualitté), les hôtels, comme la chaîne britannique Travelodge qui a retrouvé près de 7 000 exemplaires abandonnés dans les chambres, la littérature avec les multiples parodies et la traduction française qui arrive fin septembre.

Avec un arrangement à l'amiable, on parvient à tout. La société Fifty Shades Limited, qui détient l'ensemble des droits sur les oeuvres mommy-porn de E.L. James et Universal City Studios sont parvenus à un accord avec la société de films pour adultes Smash Pictures et d'autres entreprises. 

Le succès mondial de la trilogie érotique Fifty Shades of Grey semble ne plus avoir de limites. Plébiscitée par les mamans, cette série serait en passe de gagner jusqu'aux grands-mères, selon le Huffington Post.

L'humiliation pourrait faire partie de l'initiation sexuelle. Mais lorsque les critiques viennent de la romancière anglaise à succès Barbara Taylor Bradford, la discipline à coup de cravache devient douloureuse. « Même pas sexy », « atrocement mal écrit », la dame aux 28 romans étrille le phénomène Grey. Mais du haut de ses 80 ans et quelques 90 millions d'exemplaires vendus depuis 1979, on aurait tendance à écouter la vénérable auteure.

Les péripéties autour du film tiré des romans de EL James ne se comptent plus, cela ferait rire. Après tant et tant d'hésitations, les angoisses de la romancière peuvent s'apaiser, le premier clap du tournage a été claqué. Jamie Dornan incarnera bel et bien le milliardaire Christian Grey, avec Dakota Johnson, dans le rôle d'Anastasia Steele, son esclave sexuel...

« Une histoire d'amour complexe et délicate » d'après Donna Lancgley vice-présidente d'Universal Pictures, les ventes s'envolent pour une série érotique qui est sur le point de dépasser les 20 millions de dollars de chiffre d'affaires et fera bientôt de l'ombre au record de Harry Potter. 

L'adaptation cinéma du best-seller Fifty Shades of Grey se cherche toujours un réalisateur, un casting et une équipe technique. En somme, le projet n'est toujours qu'à l'état d'esquisse, mais Gus Van Sant y ajouterait bien son coup de crayon personnel. Le réalisateur américain aurait ainsi tourné une scène du roman, de sa propre initiative, pour convaincre les producteurs.